Pour venir nous voir ce soir le plus simple il me simple est de partir des boulevards en prenant la rue Sagnier qui se situe entre la barriere de Bègles et le rond point des quais.

Pour trouver cette rue c'est facile, il y a le centre de tri postal des boulevards qui fait l'angle

Ensuite , ben c'est tout droit!

Ne vous laissez pas distraire par les travaux du trams, vous suivez le route la plus droite...

Au bout d'un petit moment vous devez alors passer devant une pharmacie (allumée jour et nuit)

Juste aprés, toujours tout droit, vous allez arriver sous une rangée d'arbres

Et déjà vous pouvez commencer a repèrer une place pour laisser votre voiture, car ça y est vous êtes au Théâtre en Miettes

(Et les portes sont déjà ouvertes ;)) )

Voila!!!

Vous êtes au théatre en miettes, 2 rue du prêche 33130 Bègles.

Après le déclic à l’écoute des « dessous chics », en quelques secondes ça a été une évidence et tout le travail de recherche et de réécoute n’a été qu’une simple chasse au trésor… dans une île où les pirates en auraient cachés dans tous les coins…

L'oeuvre écrite de Gainsbourg est en effet extrêmement riche et a suivi différentes « époques » de styles depuis sa période « néo réaliste » avec le poinçonneur jusqu’à sa période « impressionniste » d’amour des feintes. Je n’ai pas pu évidemment lui rendre justice in extenso mais je me suis concentré sur certains personnages qui sont venus me chercher parce qu’ils traversent toutes les époques : des hommes, des femmes, des amours…et des trahisons… Le passage par la scène et par la matérialisation de ces personnages leur a ensuite, encore, donné une dimension de plus grâce à l’incarnation des comédiens…

Alors Gainsbourg sans la musique, oui évidemment… D’ailleurs je me suis rappelé très récemment que déjà à l’école primaire j’écrivais des petites pièces à la récré où les personnages se parlaient grâce à des paroles de chansons… Et mon prochain projet sera de mettre en musique des lectures de textes classiques ou contemporains…

Donc les amours des paroles et de la musique n’ont pas fini de me fasciner même si pour cela il faut parfois fusionner des univers perçus comme antinomiques…Ou même si, à l’inverse, il faut parfois les séparer de force pour voir leurs beautés réciproques…

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Par Mickaël Larieu compositeur électroacoustique, Shoubi des "Shoubi or not" dont vous pouvez retrouver le travail ici... Et compositeur de la BO de la pièce, donc...

Pour la musique de début et de fin du spectacle j'ai repris un des  thèmes de Dvorak extrait de la symphonie du nouveau du nouveau monde (9ième symphonie), popularisé par Gainsbourg dans initials B.B. Voila comme cela la référence à Gainsbourg au niveau musical est expédié sans pour autant citer du Gainsbourg. ET puis j'aime bien son côté "la chanson est un art mineur" mais  il ne pouvait pas s'empêcher de piocher des trucs à la "grande musique"...

En ce qui me concerne je mets la musique populaire au même niveau que la musique dite "savante". Je n'ai aucun complexe vis à vis de la pop, Gainsbourg reste de plus une de mes références principales en tant qu'auteur de chanson. Souvent les arrangements de ses chansons sont formidables, mais il faut garder à l'esprit que ce n'est pas lui qui les réalisait, mais il savait sacrément bien choisir ses collaborateurs. On ne peut pas dissocier le personnage de son œuvre, c'est un des artistes contemporains qui a le plus influencé mon travail.

Ensuite pour les autres parties musicales j'ai tenté de garder une même couleur, électronique et "soyeuse". Nous avons des parties qui sont plutôt des textures sonores, ce sont alors des musiques de facture quasiment électro-acoustiques.

Pour la partie pop rock ("Pop Champ your dog") du milieu de spectacle j'ai pensé aux Stooges, et à un groupe français, plutôt post-rock, que j'aimais beaucoup qui s'appelait Sloy, Ils avaient fait un morceau génial qui s'appelait "pop".  Bien sur les connaisseurs ne trouveront que peu de rapport avec ces deux influences, mais elles étaient présente en moi au moment de la composition.

Pour la partie ou le couple danse, dernier tiers du spectacle, j'ai ressorti une musique que j'avais dans mes cartons et que j'ai retravaillée pour l'occasion. C'est une musique inspirée plutôt par la musique répétitive, mais traitée comme une musique pop, j'ai pensé à Glass, à Michael Nyman aussi (mais je dis souvent qu'ils font de la pop). Une boucle de guitare alternant trois notes sur deux intervalles (majeur-mineur) sur laquelle viennent se greffer d'autres instruments et des mélodies. Le résultat est une ambiance hypnotique, répétitive, onirique et mélancolique.
Je pense que cette partie fonctionne très bien avec ce que nous voyons sur scène, la musique véhiculant sa propre poésie et créant un décalage intéressant. (Mais je pourrais dire ça de toutes les parties musicales du spectacle.)

En effet en tant que compositeur pour une musique de scène (ou de film) je pense que tout en étant au service du spectacle la musique doit pouvoir apporter un décalage, quelque chose de "plus" en tout cas. Par exemple "Amélie Poulain" sans la musique de Yann Tiersen ne sera plus le même film. Un des décalages qui m'avait le plus marqué est le musique de John Murphy pour le film 28 jours plus tard de Danny Boyle, un film de zombies, ou des scènes très gore sont illustrés par des musiques très pop mélancolique...

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Hôtel Particulier (Gainsbourg sans la musique)
envoyé par Jeldora. - Films courts et animations.

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filmé par Julien Raynaud, merci à lui !!!

Au début c'est un peu difficile de ne pas se faire rattraper par la mélodie de certaines chansons...mais plus on travaille les mots de Gainsbourg, sa matière musicale, et plus on s'éloigne de la mélodie que l'on connaissait.

Parfois il m'arrive d'entendre une nouvelle mélodie, ou juste un air, plus sombre, plus dramatique...Gainsbourg, pudique, allait souvent contre ça, contre la violence qu'il y avait dans ses textes et préférait composer des mélodies souvent légères, aux mélodies pop. A nous en faire oublier ce qu'il y a de caché dedans, ce que les mots disent réellement.

Gainsbourg sans la musique ? C’est aussi inventer sa propre musique, celle des mots et du corps, celle du plateau.
Quand on doit dire les mots de Gainsbourg, les jouer, les mettre en bouche, se les approprier, on se rend compte qu'ils ne racontent pas la même chose que ce qu'ils nous racontaient en musique...et qu'ils prennent souvent un tout autre sens, une autre force, une autre direction...voire plusieurs. C'est une redécouverte étonnante et jubilatoire.

Les mots de Gainsbourg sont poésie, des petits bijoux, travaillés, cisellés...Ainsi collectés, recollés, mis bout à bout, ils deviennent de petites pièces précieuses données à être montrées et montées, au théâtre.

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Gainsbourg sans la musique ?

Une histoire de mots, un texte-collage vivant (d’un auteur vivant !), qui s’adapte ainsi à la réalité du plateau, à ses contraintes spécifiques.

Une chanson, un track dit-on maintenant, c’est d’abord une mélody…

On chantonne, on lalalise… parfois immédiatement …

Les textes, eux, arrivent plus tard… Il faut se pencher sur l’écoute avec plus de vigilance, de ténacité.

Gainsbourg sans la musique ?

C’est travailler des textes ciselés, des bijoux de mots, qui nous avaient souvent échappé et se libèrent de la contrainte de la mesure. Ils respirent différemment.

Gainsbourg sans la musique ?

C’est paradoxalement musical… Une musique intrinsèque, cachée dans les mots et contre laquelle on ne doit pas lutter.

Une autre manière d’entendre du Gainsbourg.

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Bizarrement (ou pas d’ailleurs ?) je n’étais pas fan de Gainsbourg… Je connaissais bien sûr et j’appréciais toutes ses plus grandes chansons, ses interventions à la télévision, j’ai même beaucoup écouté le live « reggae » du palace quand j’étais adolescent mais je n’étais pas « fan », en tous cas je ne l’écoutais pas tous les jours. Il a fallu alors toute la persuasion de Yann pour me convaincre de lire le texte et en quelques secondes j’ai compris qu’évidemment Gainsbourg sans la musique c’est possible ! Et que sans la musique c’est même peut-être le meilleur de Gainsbourg, toute sa part la plus sombre, la plus intime, son amour de l’amour, sa désespérance et ses espoirs fous qu’il a toujours maquillés (outrageusement sous des fards de mélodies (mélody ?) rouge sang bien sûr)… qui sont enfin portés à la lumière.

Alors finalement, pour moi, dire « Gainsbourg sans la musique » c’est dire « le roi est nu… » mais aussi et surtout « … et il est bien plus troublant comme ça ! »

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C'était entre noël et le jour de l'an, entre le jour et la nuit, au fin fond de la Dordogne dans le lieu magique du  Chantier Théâtre... Encore une séance de répétition et des personnages qui s'affinent encore...
(Évidemment les décors, les costumes et les lumières ne sont pas les bons...)

Il y a une femme...

Il y a une femme et un homme...

Une femme enfant, parfois un peu perdue...

Une femme amoureuse...

Une femme amoureuse.

Une femme...

Et puis un homme.

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Apparemment certains d'entre vous ne comprennent pas le lien dans le titre de la pièce entre Gainsbourg et "Hôtel Particulier".
Alors pour tous cela (et pour les autres ) (et pour le plaisir), la réponse est ici:

Serge Gainsbourg - L'hôtel particulier
envoyé par scootaway. - Regardez la dernière sélection musicale.

("Hôtel particulier" est donc une des chanson de l'album "Mélody Nelson"; La mise en image de ce clip est de Jean Claude Averty et nous ballade dans certains des tableaux préférés de Serge Gainsbourg)

Évidemment l'ambiance de la pièce ne sera pas exactement celle là car notre référence à "l'Hôtel particulier" n'est qu'une allégorie...

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Même si, en même temps...

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Enfin vous verrez bien  ;)))

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Laurent Eyllier : Comédien et metteur en scène

Comédien et directeur artistique de la compagnie « l’Arbre à Bulles » il a joué en particulier dans  «Fando et lis » sous la direction de Babeth Fouquet, dans différentes pièces jeune public avec la compagnie « Esclandre » et fait des apparitions dans différentes séries télévisées (« Monsieur Léon» ; « section de recherche »  ou « la maison des Rochevilles »).

Metteur en scène il intervient dans différentes maison de quartiers, en théâtre en appartement et théâtre forum avec la compagnie "l'Arbre à Bulles"

Séverine Faramond : Comédienne et chanteuse

Diplômée d’un DEUST Formation de formateurs aux métiers du théâtre et d’une maîtrise d’études théâtrales, elle valide sa maîtrise en soutenant un travail de recherches sur la complexité des rapports homme/femme chez Pina Bausch.
Elle se forme et travaille en tant que comédienne avec Georges Bigot (Théâtre du Soleil), le théâtre des Chimères, les Enfants du Paradis, Guy Lenoir (MC2a), la Cie Taf Taf Théâtre, l’Arbre à Bulles et le collectif t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e (Bruxelles). En parallèle, elle expérimente le jeu devant la caméra, en travaillant en étroite collaboration avec le réalisateur Carl Carniato et sur divers tournages (cinéma, télévision, clips vidéo).
Sous le pseudo ‘sylverine’, elle chante et co-écrit au sein du duo chanson électro pop ‘shoubi or not?’ qui vient de sortir son dernier album ‘Elektrik shoubiland’.

Laurent Arnaud : Comédien

Dès ses premières années à l’École du Cirque de Bordeaux, Laurent Arnaud cherche à théâtraliser ses numéros de trapèze et de portés au sol.Cette envie l’orientera, parallèlement à la pratique des agrès, vers des cours de comédie puis un conservatoire d’art dramatique.D’expériences professionnelles en formations, il expérimente le théâtre classique (de Molière à Racine, en passant par Feydeau) puis le contemporain (Minyana, Koltès, Prin).

La maîtrise corporelle apportée par la rigueur de l’école du Cirque l’amène à travailler, de la même manière, la maîtrise de la langue.Comment s’approprier une diction, un phrasé ou un rythme ? Comment évoquer, induire et insuffler un mouvement à des mots ?Des questions qui restent à la base de son travail....

En 2000, sa rencontre avec la compagnie Chantier Théâtre marque un virage dans son parcours. Le travail de Florence Lavaud, à la croisée du corps et des mots, trouve un écho dans son travail personnel.Onze ans de tournées. Six cents représentations en France et à l’étranger, de « Profs » aux « Contes à ouvrir le temps » en passant par « Bienvenue au Craf » et  « Un petit chaperon rouge » qui obtient un Molière 2006. Il enrichit son expérience en assistant Florence Lavaud sur la mise en scène de « Grandir », en France et au Brésil.

Son envie de découverte l’emmène naturellement à s’inscrire dans les projets de jeunes metteurs en scène, lui permettant d’explorer de nouvelles facettes de sa recherche. Il rencontre ainsi Laurent Eyllier qui lui propose «  Hôtel Particulier ».

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